L'aviation en montagne. L'alpinisme aérien aux commandes d'un avion…
Si l’aviation en montagne est une discipline de haut niveau, certains diront même que c’est la meilleure école de pilotage qui soit, il n’y a pas besoin pour autant d’être montagnard, quoique… En effet, atterrir en montagne est très similaire à de l’alpinisme : il faut trouver le meilleur cheminement, choisir les bonnes prises, savoir interpréter les signes du ciel et l’état de la neige et surtout rentrer sain et sauf. Traduit en langage aéronautique ça signifie qu’avant de chercher à atterrir, il faut d’abord voir d’où l’on pourra redécoller en fonction de l’état de la neige, de la pente et des obstacles, et il y a bien entendu la montée d’adrénaline pour la première trace et les exploits.
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Dans l’alpinisme, il y aura ceux qui ont l’âme de conquérant des sommets et qui sont devenus une légende, tels Jacques Balmat pour la première ascension du Mont-Blanc ou Edward Whymper pour celle du Cervin. Pour l’aviation en montagne ce sera celle de pionniers qui ont pour nom Hermann Geiger, celui qui développa la technique d’atterrissage en montagne dans la pente pour venir au secours d’alpinistes et qui sera repris dans la construction des altiports ou même d’aéroports dans l’Himalaya, ou encore Henri Giraud qui pose son Piper au sommet du Mont-Blanc et qui se battra ensuite pour justifier cette pratique auprès de l’administration.
L’aviation en montagne n’est donc pas une activité de masse, mais qui se mérite et nécessite rigueur dans le respect de la montagne et de son écosystème. Une nouvelle génération d’aéronefs plus furtifs et légers est arrivée, mais la technicité du vol et les risques encourus sont toujours bien réels, tout comme pour le montagnard, indépendamment des progrès dans l’équipement et sa légèreté. Tout comme pour l’alpinisme il s’agit d’une passion exigeante mais aux commandes d’un avion…
Léonard Favre est journaliste aéronautique à ses heures, ce depuis son plus jeune âge. Formé sur Piper Super-Cub, sa qualification montagne acquise en mars 2002 lui a permis d’atterrir sur la plupart des altisurfaces suisses et françaises, été comme hiver. Par le passé il a été copropriétaire du PA-18/180R qui est en couverture, et le célèbre Cervin fait partie des 4 000 qu’il a gravis dans les Alpes.
Référence : | 1746 |
Nombre de pages : | 112 |
Format : | 17x24 |
Reliure : | Broché |
Rôle | |
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Favre Léonard | Auteur |
Préface de Pierre Geiger
Tutoyer les sommets
I. Les pionniers du vol en montagne
François Durafour
Joseph Thoret
Hermann Geiger
Henri Giraud
II. Les cinq vrais altiports français
Courchevel (1962)
Méribel (1963)
Megève (1964)
L’Alpe d’Huez (1968)
Peyresourde-Balestas (1971)
III. Les avions de montagne français
Caudron G-3
Jodel D-9 Bébé
Jodel D-11
Jodel D-140 Mousquetaire
Jodel D-140 Abeille
Du Jodel-Robin DR-250 au DR-400
Piel CP-30 Émeraude
Morane-Saulnier MS-505 Criquet/Fieseler Fi-156 Storch
Morane-Saulnier/Socata Rallye
III. Les avions de montagne américains
Piper J-3 Cub
Piper PA-16 Clipper
Piper PA-18-95 Super-Cub
Piper PA-18-180 Super-Cub
Piper PA-20 Pacer
Cessna 150D
Cessna 185 Skywagon II
Maule Aircraft M-6
Aeronca Champion
Aviat A-1 Husky
Cubcrafters Carbon-Cub
Stinson Voyager
Aermacchi AL-60
IV. Pilatus, Dornier et de Havilland Canada
Pilatus PC-6 Porter
Pilatus PC-6 Turbo-Porter
Pilatus PC-12
Dornier Do-27
De Havilland Canada DHC-1 Chipmunk
De Havilland Canada DHC-6 Twin-Otter
V. Les machines plus légères
Aeros Sky-Ranger
Avid-Flyer Hauler et Kitfox
Humbert Tétras
ICP Savannah
Tecnam P-92 Echo et Tail-Dragger
Dyn’Aero MCR-01
Glastar GS-1
Pipistrel Virus et Sinus
Diamond HK-36 Super-Dimona
Bibiographie
Adresses utiles
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